Lois Justine Mack
Messages : 36 Date d'inscription : 14/03/2010 Age : 34
Feuille de perso Sexualité: Hétérosexuel(le) Maitre(sse) de: Hydeki Hybride de:
| Sujet: Esclandre au cinéma [à qui veut] Mer 17 Mar - 22:40 | |
| listening to Louis Armstrong - It takes two to tango Elle ne pouvait pas croire qu’elle venait de payer pour voir cette nullité.
De loin, on put voir cette grande femme aux cheveux blancs s’approcher à grands pas rapides et décidés du guichet d’entrée de la salle. Elle brandissait son billet dans son poing, à l’adresse de l’employée et clamait des grossièretés à propos du prix scandaleux pour lesquels on achetait ces billets et pourquoi ? Pour un navet minable présenté par des acteurs minables et un scénariste minable. Les navets ne devraient pas être présentés au cinéma. Ils devraient se retrouver directement dans les bacs … à ordures.
-Eh bien si vous ne voulez pas me rembourser, j’irai me plaindre à votre patron !
Ce furent les mots qui mirent fin à cet échange de paroles. Échange est un bien grand mot puisque, houspillée par la dame aux cheveux blancs, la pauvre caissière n’avait pas pu placer le moindre mot. Alors que la dame s’en allait en claquant le sol de ses talons, la jeune fille poussa un profond soupire et arqua un sourcil interrogateur en direction du garçon qui passait le balai, voulant dire : « Mais c’était quoi, ça ? »
À l’extérieur du cinéma, Lois franchit à peine quelques mètres avant de se laisser choir sur un banc. Son long manteau noir forma une forme étrange sous et autour d’elle, et elle porta la main à sa poche pour en tirer une longue cigarette indienne. Un truc pas fumable par autre chose qu’un véritable amateur. Elle n’était pas vraiment une amatrice. Elle préférait les cigares que les cigarettes. Mais elle n’avait rien à célébrer pour l’instant. Et cette vieille cigarette trainait dans son étui depuis des lustres. Peut-être que c’était comme le vin, que ça devient meilleur en mûrissant. Elle porta la chose à ses lèvres, l’alluma. Pouah ! Non. Ça n’était pas meilleur que dans le temps. Pour ne pas gaspiller, elle décida toutefois de se forcer à la fumer jusqu’au bout. Elle croisa les jambes, appuya ses mains sur le banc et balança la tête en arrière en soupirant. En plus, ces sièges où ils vous font asseoir pendant deux heures sont raides et son vieux dos ne le lui pardonnera pas de sitôt.
| |
|