Une balade solitaire... Faut-il vraiment le préciser? [PV: Mizuky]

[HJ: Oui, je suis nul pour les titres... ^^]

Une matinée comme une autre... Non, cette matinée est différente... aujourd'hui, Edward Messie, alias Adies, a prit un jour de repos. Il n'ira donc pas exercer son travail de comptable aujourd'hui... Il avait prévu d'aller se balader pour trouver de l'inspiration afin de continuer son roman... Après tout, le grand Adies ne doit pas décevoir ses fans... aussi peu soit-ils.

Le réveil sonne, mais Edward est déjà réveillé depuis plusieurs minutes, pas de grasse mat' aujourd'hui. Il s'assit donc sur son lit pour ensuite se frotter le visage et éteindre ce réveil au son agaçant. Le jeune homme repensait encore à ce rêve... Ses parents le reniaient parce qu'il avait amené un hybride à la maison "tu es la honte de la famille". Il ne l'a jamais fais, son père lui avait juste dis que c'est ce qu'il lui dirait si jamais il ramenait une de ces "altérations"... Il ne l'aura jamais... bien sûre, l'envie était pourtant bien présente, enfin bon...
Maintenant qu'il vit seul chez lui, cette idée lui vient souvent à l'esprit. Peut être pourrait-il aider un de ces êtres en les accueillant chez lui?... Bref, passons. Edward se décida donc à se lever, habillé de son pyjama habituel, un pyjama bleu foncé et mature, taillé par sa mère, enfin, les assistants de sa mère. Il se dirigea vers la cuisine où il se fit chauffer un café le temps de sortir un croissant et de déguster tout ça en lisant quelques pages d'un roman qu'il venait d'acheter il y a peu et dont il avait quasiment déjà tout lut. Après avoir pris son petit déjeuné, il lava et enfila ses habits habituelles, à savoir, sa chemise noire pas entièrement boutonnée, sa cravate rouge pas totalement serrée et son jean sombre qui colle avec le reste... Tout ça recouvert de son manteau rouge dont il ne met point les manches.

" Et bien... Adies va faire un tour pour se ressourcer..." Fit-il en se regardant dans la glace. Il ajusta d'ailleurs ses lunettes à ce moment là et se donna un ptit coup dans les cheveux pour démêlé les quelques épis qui flotterait en l'air.

Après ça, il sorti de son chez-soit pour rejoindre les rues afin de trouver des exemples de la cruauté des gens envers les hybrides. Il remarqua une personne se balader avec un hybride tenu en laisse. Ses poings serrés ne demandait qu'à frapper...

" Non, Adies, on a dit qu'on aiderait pas avec la violence... du moins, pas cette violence là. "

Il se calma et continua sa route. Il réajusta ses lunettes en regardant l'animalerie... Son air froid ne montrait pas à quel point son cœur pouvait le bruler à la vision de toutes ces créatures enfermés dans des cages... Il continua ensuite sa route, en réfléchissant toujours à l'idée d'adopté une de ces créatures... Mais ce serait tout de même contre son idéale, n'a-t-il point dit qu'il les libèrera? Adies ? Ne les libéras-tu pas? Si tu en adopte un, ne sera-tu pas comme toutes ces personnes qui les maltraite? Tu l'enfermera chez toi? Ou alors tu le libèrera pour qu'il se fasse attrapé par la fourrière... Tiens, n'est-ce pas d'ailleurs leur camion là bas?

*Mais que font-ils? Ils sont regroupé autour de... Je dois aller l'aider avant qu'ils ne lui fassent du mal... Adies? C'est ce que je dois faire n'est-pas ?*

Le jeune Edward laissa ses lunettes glisser légèrement sur son nez et regarda les hommes au loin d'un air furieux, une colère grandissante. Il se dépècha de traverser la rue, esquivant en passant un véhicule qui aurait pu lui enlever la vie aussi simplement que ça... Mais il s'en moquait, il allait vers les gens de la fourrière en hurlant.

" ATTENDEZ !!! "

[HJ: Voilà, tu me dis si ça te va, autrement j'éditerais ^^]

Tout ces gens entouraient quelques choses, une créature qui n'attirait assurément pas la sympathie de tout le monde... C'était un hybride, Edward en était sûr. Il poussa une des personnes qui lui bloquait le chemin jusqu'à enfin être capable de voir l'être qui l'avait mis dans cet état. C'était donc bien une hybride pour être plus exacte, sans doute croisée avec un chat, à en jugé par ses oreilles... mais pour le moment Edward n'y pensait pas trop, il regardait tout le monde avec son regard noir et colérique, personne, non, personne n'a jamais vu le comptable dans cet état... Il a craqué.

" Cette créature, à qui est-elle? " fit-il toujours avec cet air à bout.

Il tourna son regard vers l'homme aux dents cariés qui semblait être sur le point de répondre. L'homme lui répondit donc qu'elle venait de sa boutique... Réfléchis, réfléchis... Serrait-elle heureuse à vivre enfermée dans un appartement? Mais son air triste et apeuré... Il ne peut pas la laissé là, de plus, avec toute cette adrénaline qu'il a accumulé en s'énervant ainsi ne lui permettait plus de vraiment réfléchir.

" Vous la vendez non? Combien? Je vous achète sa liberté. " Répliqua-t-il à l'homme trop rapidement pour que cela soit réellement réfléchis.

* Adies, Adies, ai-je fait le bon choix? Tu as raison, c'était le meilleur choix devant cette situation... Dieu seul sait ce qu'ils lui auraient fait... *

Son regard se tourna vers la demoiselle et changea à ce moment là... Son regard colérique était devenu beaucoup plus calme et bien que son air était redevenu froid, son regard était empli d'affection et de pitié envers cette demoiselle... Il l'avait sauvé, n'est-ce pas? ... Mais ce n'est qu'un début... Adies aurait fait bien plus, n'est-ce pas? Et puis, cet homme n'a pas encore accepté... Mais, quelle raison aurait-il de refusé? Peut être de la rancœur, peut être qu'il était attaché à cette petite?... Non, vu la barre de fer qu'il tenait, ça ne pouvait pas être une affection saine...

Le jeune homme l'observa, elle parlait, et c'était apaisant de l'entendre parler... Elle devait donc aller bien, enfin, il l'espérait. Elle n'avait nul part où aller? bien, donc elle vindra avec lui, de toute façon elle semblait déjà être décidée, à en juger par sa question qui, d'ailleurs, le gênait légèrement. Maitre ? C'était la rabaisser... Et il était hors de question qu'elle soit rabaisser. De plus, elle parlait de remboursement... Si il osait la laisser le rembourser d'une quelconque façon, il ne se le pardonnerait pas. Dans tous les cas, il fallait seulement qu'elle soit heureuse, et le jeune écrivain comptable tentera de tout faire pour qu'elle le soit... Qu'elle soit heureuse et joyeuse. Elle se mit ensuite à pleurer, et l'homme se mit à sourire légèrement, un sourire franc et dieu seul sait combien il est rare d'en voir sur son visage. Il posa sa main sur la tête de la demoiselle, un acte paternel qui le prit sans y avoir réfléchis. Sans doute pour la rassurer.

" Je m'appelle Edward Messie, ou Adies pour ceux qui me lisent, tu peux m'appeler comme tu le veux... Si tu n'as nul part où aller, je te recueillerais chez moi. Ce n'est pas très grand, mais ce sera chez toi. "

Il marmonna un léger rire avant de lui caresser sa chevelure tout en la regardant, pour la rassurer et calmer ses larmes. Il n'aimait pas voir les gens pleurer, surtout les demoiselles... A part peut être les petites enfants gâtées... mais là, c'était loin d'être une enfant gâtée... être séparée de ses parents... enfin bon. Elle était seule, et lui aussi à présent. Maintenant, il ne le sera plus, et elle non plus... Et elle sera en sureté, il y veillera.

" On va d'abord t'emmener manger quelque chose, Mizuky, ensuite on ira faire les boutiques pour t'acheter de beaux vêtements... Enfin, si tu le veux... Et puis après, on fera ce que tu voudras. A moins que tu sois fatigué et que tu veuilles rentrer maintenant... " Il se gratta le menton en prenant un air de réfléxion. "... Mais je crois que mon frigo est vide... " Il afficha un autre sourire... Deux sourires dans une journée, c'est peut être plus que dans toute sa vie.

Edward afficha un autre sourire, un sourire apaisé et amusé, la demoiselle avait l'air d'aller bien mieux que précédemment... Beaucoup mieux. Et rien que cela l'aidait à se sentir bien... Sa BA du jour hein? Non, juste le début. Son but, ce que doit être sa vie, ce qu'il veut en faire, tout commencera avec elle. Mizuky. Enfin... Pour le moment, il fallait déjà qu'elle soit heureuse et qu'il soit capable de maintenir cette joie, lui qui n'a jamais fait sourire qui que ce soit dans sa vie...

" Mais oui, si je te le dis. Nous sommes amis à présent, n'est-ce pas ? "

Il marmonna un léger rire et recommença à lui caresser la tête. Il se rendit vite compte qu'il agissait comme les gens qu'il détestait... Il ne devait pas la voir comme une animale mais comme une demoiselle, une jeune demoiselle orpheline... Mais n'a-t-on pas le droit de caresser la chevelure d'une demoiselle? ... Après ça, elle lui sauta dans les bras, dans ses bras si faible, mais elle n'était pas lourde, heureusement, loin de là, elle était toute légère... Elle devait vraiment avoir besoin de manger, eheh.

" Mais ne me remercie pas... "

Un autre sourire, et bien voilà, il fallait marquer ce jour d'une croix en or, jamais, Ô grand jamais, il n'avait autant sourit dans sa vie, c'était peut être même la première fois... Peut être que ceux qui le connaissait serrait étonné de voir qu'il en fut capable... Ahah... peut être l'est-il lui même, bien qu'il ne s'en rende pas compte. Puis vient le moment où la demoiselle lui fit la réflexion à propos de l'argent... Ahah, il n'était pas pauvre oui, mais il est vrai qu'un écrivain, à moins de sortir un best seller, ne gagne pas énormément, heureusement que ce n'est pas son métier officiel...

" Ne t'en fais, nous devrons bien t'acheter des habits un jour ou l'autre... Les assistants de ma mère pourront toujours me vendre à prix réduit certains modèles... Nous verrons cela plus tard, j'ai un catalogue de ses article à la maison. Pour le moment, je t'emmène manger avant que ton ventre ne commence à jouer la neuvième symphonie de Beethoven. " Fit-il sur un ton amusé et taquin. Il posa la demoiselle à terre et lui pris la main. Il lui fit un autre surire... encore... et se gratta le menton bien qu'il soit imberbe. " Tu peux marcher? Tu voudrais manger quoi ? Il faut fêter notre nouvelle amitié, alors choisis ! Je t'offrirais ce qui te plait. " Fit-il de nouveau avec une voix enjoué. Comment l'homme froid et sans vie pouvait-il changer autant en si peu de temps? Simple parce qu'il avait trouver une raison de vivre? Et oui... La voilà la raison.

[ HJ: Oups, je n'avais pas vu ta réponse, désoléééé !! Pour ton perso, tu le joue comme tu veux, si ça te plait comme ça, ça me plaira aussi, je n'ai aucunement le droit d'influencer ton jeu ^^ Et puis pour la taille, ne t'en fais pas, j'adore les longs post, j'adore lire, et puis tu es agréable à lire alors bon. Si tu peux être inspiré comme ça à chaque fois, ce ne sera que plus agréable que ça ne l'est déjà ^^]

Impossible? Et bien, l'impossible dans ce monde n'existe pas. On a bien créer des êtres qui étaient sensés être impossibles à créer il y a quelques siècles... Alors pourquoi pas une amitié entre un humain et un hybride? Edward y croyait et en était persuadé... Le fait que ce ne soit pas possible ne lui venait même pas à l'esprit, d'où l'air un peu surpris d'ailleurs, mais il fit rapidement un autre sourire avant de lui répondre sur un ton amusé.

" Et bien, et bien... Ce sera impossible seulement si tu continue de croire que ça l'est. On sera peut être des exceptions... "

Son regard devint un peu plus sombre. Des exceptions... Les seuls... Il n'y aurait donc personne dans ce monde à oser imaginer une relation d'amitié avec un hybride? Mais pourquoi? Un hybride, c'est quoi? Juste un humain... un humain un peu différent, voilà tout. N'est-ce pas? ... Ils sont capables de réflexion et de parole, ils sont donc par ce fait supérieur aux animaux et l'égale des humains... C'est ce que Adies tente de montrer dans son livre, une chose que peu de gens comprennent... mais un jour peut être, cela viendra. Lorsque son livre aura fait des ventes records, que tout le monde l'aura lut... Il pourrait même se dévoilé à ce peuple et montrer qu'une amitié est possible... Mizuky en serait la preuve. L'utiliser?
Son regard se réchauffa et il se mis à fixer la demoiselle qui lui parlait de nourriture. Il l'écoutait, bien sûr, il pouvait écouter et réfléchir en même temps... Il avait fait preuve de cette dextérité pendant les cours, eheh... Enfin passons. Il ne l'utilisera pas, non, elle lui rendra se service, ou non, comme elle le voudra... Il le lui demandera quand le moment sera venu, si son livre a du succès et si bien sur, la demoiselle sera toujours son amie à ce moment là.

" Et bien, allons manger au restaurant, ce sera poulet et légume ! " Fit-il en haussant un peu la voir d'une manière héroïque, avant de lâcher un léger rire et rediriger de nouveau son regard sur la demoiselle pour lui sourire. Elle était énergique et cela enchantait Edward... Elle allait bien, le coup dans le ventre ne semblait pas lui avoir fait de lésion. Elle avait vraiment l'air heureuse...

" Ce restaurant là bas semble plutôt bien, il te va ? " Fit-il en montrant un simple restaurant, pas un quatre étoile, mais l'ambiance semblait être calme et paisible... Il ne mangeait jamais au restaurant, et donc il ne pouvait pas trop savoir si il était bien ou non... Il espérait d'ailleurs qu'il pourrait commander ce que la demoiselle voulait... Au pire, il avisera... Un poulet avec un autre plat avec des légumes, et puis voilà !

[HJ: Bon, je me lance, je trouverais jamais le temps de répondre si je ne crée pas ce temps ^^... j'dormirais moins cette fois... XD. Ouuh le orange sur le nouveau fond fais mal aux n'oeils ^^. Désolé pour le long retard >< ]

Fallait-il qu'il lui achète un collier pour les jours où elle aurait envie de se balader seul? Mais non, c'est idiot... Les colliers c'est pour les animaux... Que faire? Il faudrait que tout le monde les vois ensemble, que tous le monde les appréciés, qu'elle soit connu de tous les habitants du coin pour que le jour où elle soit remarqué de la fourrière, on puisse leur faire "Oh laissez donc la, elle avec le petit Edwardou." C'est la meilleur des solutions... Manipulation? Mais non... amitié, non? En tissant des liens amicales avec tous les gens du coin, peut être qu'ils les laisseraient tranquilles... Et peut être qu'à force de créer un lien entre Mizuky et les habitants, Edward pourrait communiquer sa vision des relations humainohybrides plus facilement? Enfin bon, ce n'est bien sûr pas pour maintenant.
La reprise qu'avait fait la petite demoiselle fit sourire l'écrivain comptable. Il tira légèrement la langue pour la narguer avant de rire.

" Oui, nous sommes des exceptions, tu as raison. " Reprit-il à son tour.

Ensuite vint le moment où la demoiselle lui répondit à sa question à propos de la restauration. Un trou dans son porte monnaie ? Oh et bien, ce n'était pas vraiment un problème... Un petit restaurant de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Sauf si bien sûr elle commandait tous les plats du dis restaurant... Et s'il se laissait guider par cette pensée, le jeune homme se mettrait à croiser les doigts en espérant bien fort qu'elle ne le fasse pas. Mais la fin de la réponse de la demoiselle le sorti de ses pensés.

" Eheh, je ne cèderais évidemment pas à tous tes caprices... " Fit-il en repositionnant ses lunettes de sa main libre. Il afficha un sourire en coin avant de reprendre. " Mais quelques uns, pourquoi pas... " Termina-t-il en laissant un petit rire marmonné sortir.

La demoiselle continua sa réponse et resserra son étreinte sur la main du jeune homme. Sa main était son outil le plus précieux, c'est elle qui tenait son stylo, sa plume qui lui permettait, via des mots, d'exprimer son imagination extra-débordante. Elle tenait son bien le plus précieux et elle ne devait pas s'en douter. Mais ce n'est absolument pas pour autant qu'il allait lui lâcher la main ou lui dire de desserrer son étreinte, non, il serra lui aussi la main de la demoiselle avant de tendre son autre main vers le restaurant précédemment montré.

" Et bien allons y ma jeune amie. " Laissa-t-il allé en souriant, décidément.

Elle posa ensuite d'autres questions dont le jeune Messie s'empressa de répondre. Il aimait apaiser les curiosités car lui même l'était beaucoup. Bien sur, il trouvait souvent la réponse à ses questions dans les livres, et il ne demandait jamais dans le cas contraire... Trop timide surement. Une timidité qui ne semblait pas être de mise avec cette jeune demoiselle...

" Euh, non, c'est plutôt petit et j'y vis tout seul. Et bien, je suis un bien mauvais cuisinier, je te laisserais donc cette tâche si tu aime ça. Et puis pour le ménage, on vivre à deux, on s'en occupera donc tous les deux en se répartissant les tâches, d'accord? " Proposa-t-il tout en avançant vers le restaurant. Une fois à la porte, la demoiselle lui posa une question dont le son de la porte aurait pu masquer le sens si seulement l'ouïe du jeune homme n'était pas aussi bonne. Il fit un sourire légèrement honteux avant de tourner la tête et son regard vers la demoiselle.

" Et bien... Je suis seul, comme je te l'ai dis précédemment... Je n'ai jamais eut de chérie. " Fit-il en s'avançant, en y repensant, il n'a jamais vraiment penser à trouver une chérie... la romance, il ne l'a connu dans les livres... enfin bon.

Il continuait son parcours dans le restaurant lorsqu'un homme les arrêta. Il montra le coin réservé aux hybrides et celui pour les humains. Edward se massa la tempe.

" Et bien, mon bon monsieur, ne me considéré pas comme humain pour ce soir dans ce cas, car je compte manger avec mon amie. Et bien sûr, si vous refuser, j'irais voir ailleurs, enfin, nous irons voir ailleurs... Moi, mon amie et mes billets verts. " Fit-il avec un faux ton de politesse. L'homme s'excusa et lui autorisa l'accès à la partie réservé aux humains. Il leur montra un coin près de la fenêtre. Les gens les regardaient bizarrement mais le regard froid et puissant d'Edward les intimidait assez pour qu'ils détournent leurs regards et reprennent leur discutions, ou en lance une à leur propos...

* Et bien Adies, le monde n'est pas encore prêt. *

[HJ: Meuh c'est pas grave, on met tous les deux du temps à répondre, on prend un rythme ^^. J'espère qu'il était bien quand même ton week end :p]

Il avait tiré la langue, et elle avait fait de même. Edward était amusé, elle était bien cette petite, elle était parfaite, l'amie idéale. Il n'avait jamais vraiment eut d'amis et ça, tout le monde le savait dans le coin... Il était solitaire, et mystérieux, malheureusement. Mais après tout, il ne s'aidait pas à en avoir, des amis... Il méprise les humains, enfin, certains humains, et son regard fait souvent peur à ceux qui avait osé s'approcher de lui... alors forcément, les amis... Elle avait réagit d'une façon gentille et agréable, vivante même. C'était réellement agréable pour reprendre le mot. Edward ne regrettait réellement pas son acte et le fait de s'être levé ce matin. Il avait peut être dépensé une fortune aujourd'hui, et alors? On dit qu'une amitié de s'achète pas, ça c'est vrai, jamais une amitié ne s'est acheté... mais une amitié ne peut être pas être créée après avoir sauvé une personne grâce à cette monnaie d'échange?

Le sourire franc de la petite demoiselle renarde ne fit sourire aussi le maitre, enfin, l'ami de celle-ci. Il était touché, comme un coup de marteau dans son être. C'était l'émotion de voir une personne heureuse, grâce à lui, de se sentir utile, de se sentir bienveillant... Une émotion qu'il réutilisera dans son livre surement, il ne pourrait pour rien au monde se passer de cette sublime émotion dans son œuvre... Son œuvre étant sa vie... sa vie ayant été vêtue d'un sens par cette émotion.

Une fois dans le restaurant, la réaction de la demoiselle fit crisper légèrement le jeune homme. Elle avait peur, il le sentait. Il fallait vite qu'ils trouvent une place...
Une fois assis, l'ambiance sombre et pesante se dissipa peu à peu. Certains regards se posaient encore sur le duo mais ils ne restaient pas bien longtemps... l'attitude du grand Edward Messie était trop intimidante. Son regard froid était suffisant pour les faire regarder ailleurs, heureusement.
Il se tourna ensuite vers la demoiselle qui avait repris le sourire, un sourire radieux... Il la contemplait. Ce fut la question de la demoiselle qui le fit sortir de son état second.

" On y ira aussi souvent que tu le voudras et qu'on le pourras Mizuky. " Fit-il en affichant un sourire paternel. Il ne pouvait s'empêcher de faire des promesses qui la rendrait heureuse... Mais au plus profond de son être, il espérait que ses promesses soient réalisable, qu'on la laisse jouer dans ce parc avec les autres sans l'embêter, sans l'exclure... L'exclusion est tellement... horrible...

Son regard bascula vers l'horizon, pensif et sombre... Le serveur arriva et déposa de quoi patienter, une petite salade légère, en attendant que la cuisson du plat prévu se fasse. Heureusement il était dans le menu, le poulet avec les légumes. Edward remercia l'homme et posa ensuite son regard profond sur celui de la demoiselle... il étant temps qu'ils fassent plus connaissance, après tout.

" Et bien Mizuky, je n'ai pas encore eut le temps de te poser quelques questions, pour apprendre à te connaitre... Faisons connaissance sous force de question réponse, si tu le veux... Je te pose une question, tu répond et tu m'en pose une autre. " Il attrapa son couvert et piqua dans la salade pour attraper une feuille qu'il apporta près de sa bouche en la baladant de droite à gauche. " Bien sûr, tu finis de mâcher ce que tu as dans la bouche avant de répondre. " Fit-il d'un faux air autoritaire avant de murmurer un léger rire et gober la feuille qu'il mâcha et avala.

" Quel âge as-tu? " Demanda-t-il en premier, sans attendre que la demoiselle accepte ou non le "petit jeu" qu'il proposait. Tout en attendant la réponse, il continua de déguster la salade qu'il leur avait été servit en attendant le plat principale.